Depuis le 7 octobre dernier, plus de 100 000 Gazaouis se sont réfugiés en Égypte pour échapper aux bombardements israéliens. Certains survivent à l’aide d’associations mais leur situation demeure précaire.
La fuite de Dalia et Baha
Dalia et Baha, originaires de Khan Younès, ont fui la guerre avec leur bébé pour sauver leur vie. Ils ont dû payer 5 000 dollars par adulte pour traverser la frontière et rejoindre Le Caire où ils vivent actuellement. N’ayant pas accès à un emploi, leur avenir demeure incertain malgré l’aide d’une association pour payer leur loyer.
La précarité des réfugiés
La plupart des Gazaouis réfugiés en Égypte survivent grâce aux aides humanitaires, mais la tolérance des autorités égyptiennes reste précaire. Sans permis de résidence et souvent sans emploi, leur quotidien est empreint d’incertitudes quant à leur avenir et celui de leurs familles.