Dans cette actualité, nous abordons la dégradation d’un portrait de la volleyeuse italienne Paola Egonu, récemment honorée pour sa performance exceptionnelle aux Jeux olympiques de Paris.
Portrait de Paola Egonu dégradé à Rome
Quelques heures après la fin des Jeux olympiques, un artiste de rue nommé Laika a créé un graffiti en hommage à Paola Egonu sur le siège du Comité olympique italien à Rome. Cette œuvre, intitulée « Italianness », représentait Egonu frappant une balle avec un message fort contre le racisme et la xénophobie inscrit sur le ballon.
Cependant, l’œuvre originale a été dégradée, la peau d’Egonu peinte en rose et les messages anti-racistes altérés. Le maire de Rome, Roberto Gualtieri, a condamné cet acte comme une insulte ignoble envers Egonu et l’artiste Laika.
- La peinture originale a été vandalisée, dénaturant l’hommage à Paola Egonu.
- Le maire de Rome, Roberto Gualtieri, a réagi en dénonçant cet acte comme honteux et insultant.
- Une tentative de restauration a été entreprise, soulignant l’importance de l’œuvre originale.
Engagement contre le racisme et la xénophobie
Paola Egonu, née en Italie de parents nigérians, a dû surmonter des années d’abus racistes en tant qu’athlète noire. Malgré ses exploits sportifs, elle a été régulièrement remise en question sur sa citoyenneté italienne, ce qui témoigne des préjugés persistants en Italie.
- Egonu a mené l’équipe italienne de volley-ball à la victoire aux Jeux olympiques de Paris, remportant la médaille d’or.
- L’artiste Laika a créé le portrait en hommage à Egonu pour sensibiliser contre le racisme et la xénophobie.
- La réaction du maire de Rome souligne la nécessité de combattre activement ces formes de discrimination.
Cet incident met en lumière la persistance du racisme et de la xénophobie en Italie, malgré les progrès réalisés. Il renforce l’importance de lutter contre ces discriminations pour une société plus inclusive et respectueuse.