Des tensions croissantes entre Israël et le Liban ont perturbé les vols au départ de l’aéroport Ben Gurion. Découvrez les détails de cette situation complexe et volatile.
Situation tendue suite aux frappes aériennes
Dimanche, une série de vols au départ de l’aéroport Ben Gurion a été annulée ou retardée en raison de frappes aériennes israéliennes dans le sud du Liban. Israël a justifié ces actions comme une mesure préventive contre le Hezbollah, un groupe militant libanais. En réponse, le Hezbollah a affirmé avoir lancé des roquettes et drones en représailles à la mort de l’un de ses principaux commandants le mois précédent.
Escalade des tensions
- Les hostilités semblaient s’apaiser en milieu de matinée, se concentrant sur des cibles militaires, mais des sirènes d’alerte ont retenti dans le nord d’Israël, entraînant la fermeture temporaire de l’aéroport Ben Gurion et des détournements de vols.
- Malgré la reprise des vols plus tard dans la journée, de nombreux passagers ont subi des retards, parfois informés tardivement de la situation de leur vol.
- Les affrontements entre Israël et le Hezbollah se sont intensifiés depuis le début des hostilités à Gaza initiées par le Hamas en octobre dernier, entraînant des échanges quasi-quotidiens de tirs et des déplacements massifs de populations des deux côtés de la frontière.
Le regain de violences de dimanche n’a pas débouché sur un conflit généralisé, mais la situation demeure extrêmement tendue. Dans le même temps, l’Égypte tente de faciliter des pourparlers de haut niveau pour instaurer un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, dans l’espoir d’apaiser les tensions régionales.