Une manifestation d’une ampleur sans précédent s’est déroulée à Accra, la capitale du Ghana, le week-end dernier. Des milliers de fidèles catholiques et militants écologistes ont participé à la « Marche de prière pour l’environnement », organisée par l’archidiocèse d’Accra pour dénoncer les ravages causés par le galamsey, l’exploitation minière illégale, sur les écosystèmes du pays.
Un cri d’alarme contre le galamsey
Le galamsey, forme d’exploitation minière non réglementée, a eu des répercussions désastreuses sur l’environnement ghanéen. Les rivières sont polluées, les terres agricoles détruites, menaçant ainsi l’accès à l’eau potable et la biodiversité. Les manifestants ont unanimement appelé le gouvernement à agir de toute urgence pour mettre fin à cette pratique nocive.
- Les piliers de la mobilisation : Les évêques de l’archidiocèse d’Accra ont dirigé cette initiative visant à sensibiliser et à agir contre les effets destructeurs du galamsey.
- Appels à l’action : Isaac Frimpong et d’autres membres de la communauté catholique ont exigé publiquement l’arrêt immédiat du galamsey pour protéger les ressources naturelles du pays pour les générations futures.
- Conséquences alarmantes : Le père Edmund Donkor Ben a mis en garde contre le manque d’eau potable pour les futures générations si des mesures concrètes ne sont pas prises contre cette exploitation minière illégale.
L’union pour un environnement préservé
Cet événement a rassemblé divers acteurs de la société civile. Des groupes tels que FixTheCountry et Democracy Hub se sont joints à la marche pour amplifier le message en faveur d’une gestion plus responsable des ressources naturelles du Ghana.
- Un front commun : FixTheCountry et Democracy Hub ont convergé leurs efforts avec les organisations religieuses pour exiger des mesures concrètes contre le galamsey.
- Un appel retentissant : La marche s’est conclue au Temple Christ the King, où une pétition a été remise, appelant les autorités à agir promptement pour mettre fin à l’exploitation minière illégale et à ses conséquences néfastes sur l’environnement.
Cette « Marche de prière pour l’environnement » a marqué un moment fort dans la lutte contre le galamsey au Ghana, mettant en lumière l’urgence de protéger les richesses naturelles du pays pour les générations actuelles et futures.