Un scandale secoue la championne nationale nigériane du 100 mètres, Favour Ofili, qui se retrouve exclue des Jeux olympiques de Paris. Une situation délicate qui met en lumière des dysfonctionnements au sein de la fédération d’athlétisme du pays.
Un rêve brisé aux portes des Jeux olympiques
Favour Ofili a exprimé sa profonde déception sur les réseaux sociaux en annonçant qu’elle ne participera pas à l’épreuve du 100 mètres aux Jeux olympiques de Paris. Malgré son titre national remporté avec brio en juin et un temps de 11,06 secondes, la championne se voit injustement écartée de la compétition pour laquelle elle s’était tant préparée.
Des erreurs administratives récurrentes
- Ofili avait déjà été lésée lors des Jeux de Tokyo en raison de manquements de la fédération nigériane d’athlétisme, qui n’avait pas respecté les standards de contrôle antidopage imposés par l’unité d’intégrité de l’athlétisme.
- Le ministre des Sports du Nigeria a affirmé que la championne avait bel et bien été inscrite pour le 100 m, le 200 m et le relais 4×100, pointant du doigt une possible négligence du Comité olympique nigérian dans la transmission des formulaires d’inscription.
Des antécédents préoccupants
Cette affaire n’est malheureusement pas un cas isolé dans le monde de l’athlétisme nigérian. En 2019, lors des championnats du monde, d’autres athlètes comme Divine Oduduru et Blessing Okagbare avaient également failli être disqualifiés en raison d’erreurs administratives.
- Annette Echikunwoke, lanceuse de marteau, a également été victime de ces problèmes de contrôle antidopage et avait dû renoncer à sa participation aux Jeux olympiques de Tokyo.
- Malgré les assurances de World Athletics concernant l’inscription d’Ofili aux épreuves du 200 m et du relais 4×100, la non-participation de la championne au 100 m reste une décision contestée et incompréhensible.
Cette série d’incidents soulève des questions sur la gestion et l’organisation du sport de haut niveau au Nigeria, mettant en lumière la nécessité de réformes en profondeur pour garantir l’équité et le respect des athlètes engagés dans la compétition internationale.