L’élection présidentielle en Iran : un taux de participation historiquement bas remet en question la légitimité du système politique.
Un désaveu massif lors des dernières élections
Lors de l’élection présidentielle organisée en urgence après le décès du président Ebrahim Raïssi, seulement 40 % des électeurs iraniens se sont rendus aux urnes, marquant ainsi le taux de participation le plus bas depuis la révolution islamique de 1979. Malgré les appels du guide suprême Ali Khamenei en faveur du vote, près de 60 % des électeurs ont boudé les urnes, soulignant un désaveu massif envers le processus électoral en place.
Une participation en berne selon les autorités iraniennes
Le ministère de l’Intérieur iranien a souligné que le taux de participation de 40 % lors du premier tour était en deçà des attentes et constituait une déception pour le régime en place. Ayatollah Ali Khamenei a tenté de minimiser l’importance de cette faible participation en affirmant que ceux qui n’ont pas voté ne remettaient pas en cause le système politique actuel. Cependant, ce chiffre historiquement bas interroge sur la légitimité du prochain président élu.
- Massoud Pezeshkian : l’une des figures en lice pour le second tour
- Saeed Jalili : représentant conservateur en compétition pour la présidence
- Le second tour de l’élection
- Les enjeux pour l’Iran
Le second tour de l’élection présidentielle se tiendra prochainement pour départager deux candidats : Massoud Pezeshkian, une personnalité politique bien établie, et Saeed Jalili, un conservateur soutenu par une partie de l’électorat. Ce face-à-face s’annonce crucial pour l’avenir politique de l’Iran et pourrait déterminer la direction que prendra le pays sur les prochaines années.
Avec un taux de participation aussi bas et une légitimité politique mise en cause, l’Iran fait face à des défis majeurs quant à sa stabilité et à sa gouvernance future. L’issue du second tour de l’élection présidentielle revêt une importance capitale pour l’ensemble de la population iranienne et pour la communauté internationale, qui observe de près l’évolution politique de ce pays stratégique au Moyen-Orient.