L’Ouganda se tourne vers de nouvelles zones d’exploration pour renforcer sa production pétrolière et diversifier ses sources d’énergie.
Exploration dans les régions prometteuses de Moroto-Kadam et Kyoga
Le pays, qui se prépare activement à exploiter ses réserves de pétrole brut découvertes il y a près de vingt ans dans le bassin Albertine, concentre actuellement ses efforts sur deux nouvelles régions prometteuses : Moroto-Kadam et Kyoga.
- Des études préliminaires sont en cours dans ces bassins situés au nord et au nord-est de l’Ouganda.
- Les premières analyses ont révélé des signes encourageants, laissant entrevoir de potentielles réserves commerciales supplémentaires.
- Les réserves pétrolières actuelles de l’Ouganda sont estimées à 6,5 milliards de barils.
Développement de l’infrastructure clé pour l’exportation de pétrole
En parallèle de ses activités d’exploration, l’Ouganda met en place des infrastructures essentielles pour l’exportation de son pétrole.
- Le pipeline d’Afrique de l’Est (EACOP), long de 1 443 kilomètres, reliera le bassin d’Albertine au port de Tanga en Tanzanie.
- Après des défis liés au financement, le projet a récemment obtenu le soutien de neuf banques européennes, renforçant sa viabilité financière.
- Ce projet d’envergure internationale vise à faciliter l’exportation du pétrole ougandais vers les marchés mondiaux.
Les projets Tilenga et Kingfisher, au cœur de l’industrie pétrolière ougandaise, progressent de manière significative, avec la construction d’infrastructures et de puits en cours pour préparer une future exploitation à grande échelle.
L’Ouganda se positionne ainsi pour un avenir énergétique plus robuste, tout en cherchant à concilier croissance économique, enjeux environnementaux et viabilité de ses projets pétroliers.