Face aux atrocités commises au Soudan, une demande urgente est émise par des experts mandatés par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour déployer une force de protection des civils.
Des violations massives des droits de l’homme au Soudan
La guerre opposant l’armée soudanaise dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane aux paramilitaires des Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo depuis avril 2023 a entraîné la mort de nombreuses personnes et le déplacement de plus de 10 millions d’individus. Selon un rapport des experts, les deux factions belligérantes ont commis un nombre choquant de violations des droits de l’homme et de crimes internationaux, qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Appel à un déploiement urgent d’une force de protection
Les experts ont souligné l’urgence d’une action immédiate pour protéger les civils au Soudan. Mohamed Chande Othman, président de la mission d’établissement des faits sur le Soudan, a martelé la nécessité d’un déploiement sans délai d’une force « indépendante et impartiale » pour assurer la protection des populations civiles face aux violences en cours.
- Les experts ont demandé un cessez-le-feu pour mettre fin aux atrocités et aux violations des droits de l’homme.
- Les autorités soudanaises ont été sollicitées à plusieurs reprises pour autoriser les visites des experts dans le pays, restées sans réponse.
Création de la mission d’établissement des faits sur le Soudan
La mission d’établissement des faits sur le Soudan a été mise en place par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies afin de documenter les violations des droits de l’homme survenues depuis le début du conflit en avril 2023. Malgré les demandes répétées des experts et la transmission du rapport aux autorités soudanaises pour commentaires, aucune action concrète n’a été entreprise.