Une découverte inquiétante a été faite après de multiples agressions de personnes par des phoques : un foyer de rage chez ces mammifères marins. Les scientifiques s’efforcent aujourd’hui d’éradiquer ce virus, une situation sans précédent.
Un foyer de rage chez les phoques
Au Cap, en Afrique du Sud, la communauté scientifique a été alarmée par la mort ou l’euthanasie d’au moins 24 otaries à fourrure, suite à l’identification de plusieurs cas de rage chez des phoques. Cette découverte est inédite chez les mammifères marins. La rage, une maladie mortelle transmissible à l’homme, se propage via la salive et peut être fatale dès l’apparition des premiers symptômes. Traditionnellement observée chez des animaux terrestres tels que les ratons laveurs, les coyotes et les chiens domestiques, la rage n’avait jamais été signalée chez les mammifères marins.
Origine et implications
Le directeur du littoral du Cap, Gregg Oelofse, témoigne : « Nous avons constaté une hausse notable de l’agressivité des phoques envers les humains ces deux dernières années. Après des tests, trois des quatre phoques examinés se sont révélés positifs à la rage, confirmant ainsi la présence de ce virus. Les scientifiques cherchent désormais à déterminer l’origine de cette infection. La théorie privilégiée évoque une possible contamination par des chacals en Namibie, où ces animaux s’attaquent aux bébés phoques sur le littoral. »
Face à ce foyer de rage, une course contre la montre est lancée pour protéger la population de phoques et les habitants vivant aux alentours. Les experts planchent sur la vaccination des phoques pour juguler la propagation du virus, une mission complexe qui nécessitera une coordination et des moyens importants.
Il est primordial de surveiller de près l’évolution de cette situation et de mettre en place des mesures adaptées pour prévenir une expansion de ce foyer de rage chez les phoques, évitant ainsi des conséquences désastreuses pour l’écosystème marin et la santé publique.