Au Zimbabwe, l’augmentation de l’activité des animaux sauvages à proximité des populations suscite des inquiétudes quant aux attaques potentielles, en particulier pour les enfants se rendant à l’école dans certaines régions du pays.
Programme d’éducation sur la cohabitation avec les animaux sauvages
La société privée Save Valley Conservancy et l’agence des parcs du Zimbabwe ont lancé un programme éducatif visant à sensibiliser les enfants aux dangers liés à la proximité des animaux sauvages et à les former sur la manière de coexister pacifiquement avec ces derniers. Des sessions ont été organisées dans les écoles des régions exposées pour apprendre aux élèves à reconnaître les signes de danger et à adopter les bonnes pratiques en cas de rencontre avec des animaux sauvages.
- Les enfants apprennent à identifier les empreintes et les signes de présence d’animaux sauvages lors de leur trajet vers l’école.
- Ils acquièrent des stratégies de sécurité telles que la lecture de la direction du vent pour éviter les rencontres inopinées.
- Ce programme vise à réduire le risque d’attaques et à renforcer la confiance des enfants lors de leurs déplacements quotidiens.
Conflit entre l’homme et la faune sauvage
La Save Valley Conservancy abrite une diversité d’animaux sauvages, dont des girafes et des éléphants, qui entrent fréquemment en conflit avec les populations locales. Cela s’explique en partie par les sécheresses récurrentes causées par le phénomène El Nino et accentuées par le changement climatique, menant à des pénuries alimentaires et à une compétition accrue pour les ressources naturelles.
- Les éléphants, en quête de nourriture et d’eau, peuvent devenir une menace pour les communautés locales et en particulier pour les enfants qui doivent traverser des zones potentiellement dangereuses pour se rendre à l’école.
- Le programme éducatif vise à sensibiliser non seulement les enfants, mais aussi les adultes, sur les comportements à adopter en présence d’animaux sauvages pour réduire les conflits et promouvoir une cohabitation harmonieuse.
La priorité est donnée aux écoles dans les zones rurales touchées, où les autorités sont parfois contraintes d’ajuster les horaires de cours pour assurer la sécurité des enfants lors de leurs déplacements et limiter les risques d’interactions néfastes avec la faune sauvage.
En sensibilisant les jeunes générations aux enjeux de la cohabitation avec les animaux sauvages et en leur fournissant des outils pratiques pour prévenir les incidents, le programme éducatif contribue à la protection des enfants tout en préservant la biodiversité de la région.