La France renforce son soutien au plan marocain pour le Sahara occidental, un pas important dans le règlement du conflit. Cette position suscite des réactions contrastées au niveau international.
Renforcement du soutien français au plan marocain
Le 30 juillet, la France a exprimé son soutien au plan marocain pour le Sahara occidental, le considérant comme « la seule base » pour résoudre le conflit opposant le Maroc aux indépendantistes du Polisario, qui réclament un référendum d’autodétermination. Paris, sans reconnaître explicitement la « marocanité » du territoire, soutient le cadre de l’autonomie sous souveraineté marocaine pour trouver une issue à ce différend qui perdure depuis près de 50 ans.
Les enjeux entourant le Sahara occidental
- Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est un territoire riche en ressources naturelles, notamment en eaux poissonneuses et en phosphates.
- Contrôlé en grande partie par le Maroc, ce territoire est revendiqué par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par l’Algérie.
- L’ONU considère le Sahara occidental comme un « territoire non autonome » et appelle à l’organisation d’un référendum pour permettre à la population locale de décider de son avenir.
Cette position de la France, exprimée dans une lettre d’Emmanuel Macron au roi Mohammed VI, intervient à un moment où les relations entre les deux pays étaient en refroidissement, notamment sur ce dossier sensible pour le Maroc.
Réactions internationales contrastées
La prise de position française a été saluée par le Maroc, qui considère la question du Sahara occidental comme une « cause nationale ». Le royaume a qualifié l’attitude de la France d' »évolution importante et significative en soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara ».
En revanche, l’Algérie, soutien traditionnel du Front Polisario, a exprimé sa « désapprobation » face à cette décision française qualifiée d' »inattendue ». Pour Alger, qui met en avant le droit des Sahraouis à l’autodétermination, la position de la France constitue un revers dans la résolution du conflit.
Cette nouvelle donne dans le dossier du Sahara occidental suscite des réactions diverses et soulève des interrogations quant à son impact sur l’équilibre des forces en présence et sur les futures négociations pour trouver une solution pacifique et durable à ce conflit régional complexe.