L’Algérie se prépare pour l’élection présidentielle du 7 septembre, un moment crucial pour plus de 24 millions d’électeurs appelés à choisir leur prochain chef d’État.
Des élections sous haute tension
**Abdelmadjid Tebboune**, 78 ans, actuel président de l’Algérie, se retrouve en lice pour un second mandat. Après avoir émergé sur la scène politique en 2019 grâce au mouvement de protestation du Hirak, il est aujourd’hui considéré comme le favori incontesté. Cependant, certains critiques dénoncent un climat électoral trop contrôlé, où la liberté d’expression semble être restreinte. L’avocate **Zoubida Assoul**, icône de la contestation en Algérie, souligne l’absence de débats contradictoires entre les trois candidats en lice. Elle déplore également les obstacles administratifs qui ont empêché sa propre candidature, illustrant les défis auxquels l’opposition est confrontée.
Un appel à la résistance
Malgré les obstacles, Zoubida Assoul appelle à la résistance et à la protection des droits consacrés par la constitution algérienne. Elle exprime sa préoccupation concernant l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir politique, soulignant l’importance d’une justice indépendante pour garantir les libertés et les droits des citoyens. En Algérie, le nombre élevé de prisonniers d’opinion, estimé à environ 200 personnes, suscite des inquiétudes quant à la situation des droits de l’homme dans le pays.
- Abdelmadjid Tebboune, le président sortant, est perçu comme le favori de l’élection présidentielle en Algérie.
- Zoubida Assoul, avocate et figure de la contestation, dénonce le manque de débats contradictoires entre les candidats et les obstacles administratifs qui entravent l’opposition.
- La militante appelle à la résistance pour protéger les droits constitutionnels des citoyens face à une possible instrumentalisation de la justice par le pouvoir en place.
- La situation des droits de l’homme en Algérie est sujette à préoccupation, notamment en ce qui concerne les prisonniers d’opinion.
Cette élection présidentielle en Algérie s’annonce comme un moment clé pour l’avenir politique du pays, où la participation citoyenne et la protection des libertés individuelles restent au cœur des enjeux. L’issue du scrutin du 7 septembre déterminera le visage de la nation pour les années à venir, dans un contexte marqué par des tensions et des défis démocratiques.