À quelques jours du scrutin présidentiel en Tunisie, le climat politique est tendu et marqué par un contrôle strict exercé par le président Kaïs Saïed sur le processus électoral.
Accusations et controverses entourant les élections
- Sur les six candidats approuvés par la commission électorale, trois ont été rejetés, suscitant des critiques pour partialité en faveur du président Saïed.
- Ayachi Zammel, un candidat emblématique, a été incarcéré pour des allégations de faux parrainages, alimentant les tensions pré-électorales.
La Tunisie en quête de démocratie
Les opposants politiques dénoncent un climat autoritaire où les libertés fondamentales sont menacées. Depuis son accession au pouvoir, le président Saïed a renforcé son emprise, suscitant des craintes d’une dérive autoritaire.
Le bilan contesté du président Kaïs Saïed
- Montée au pouvoir: En 2019, Kaïs Saïed incarne l’espoir du peuple tunisien en remportant l’élection présidentielle.
- Recentralisation du pouvoir: Deux ans plus tard, il a pris des mesures contestées, gelant le parlement et restreignant la liberté d’expression.
- Répression de l’opposition: Des dizaines de militants et journalistes ont été emprisonnés, contribuant à l’image d’un climat politique répressif.
À l’approche de l’élection présidentielle, les regards se tournent vers l’avenir de la démocratie en Tunisie, alors que les défis de transparence et de pluralisme demeurent au cœur des enjeux.