Une élection présidentielle sera organisée en Tunisie le 6 octobre, a annoncé, mardi 2 juillet, le chef de l’Etat Kais Saied, au pouvoir depuis 2019 et dont le mandat de cinq ans touche à sa fin.
Régression des droits et libertés en Tunisie
Depuis que le président Saied, élu démocratiquement en octobre 2019 pour cinq ans, s’est octroyé les pleins pouvoirs lors d’un coup de force en juillet 2021, la société civile déplore une régression des droits et libertés en Tunisie.
- Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a dénoncé, en mai, « l’intimidation et le harcèlement » dont sont victimes en Tunisie des avocats et membres des médias critiques du gouvernement et de ses politiques migratoires.
- Les perquisitions contre l’Ordre des avocats dans ce pays « portent atteinte à l’Etat de droit et violent les normes internationales relatives à la protection de l’indépendance et de la fonction des avocats. »
Appel à sauvegarder les libertés
La porte-parole du Haut-Commissariat à Genève a souligné que le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, « exhorte les autorités à respecter et à sauvegarder les libertés d’expression, d’association et de rassemblement pacifique, qui sont garanties par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la Tunisie est partie. »