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Élection présidentielle en Algérie : Abdelmadjid Tebboune favori incontesté.

L'article présente l'élection présidentielle en Algérie qui se tiendra le samedi 7 septembre. Avec environ 24 millions d’électeurs appelés aux urnes, le président actuel Abdelmadjjd Tebboune est largement favori pour un deuxième mandat. Deux autres candidats sont autorisés à participer, mais leur rôle semble surtout destiné à augmenter la participation électorale.
Une illustration mettant en avant un homme politique senior assuré de sa réélection, entouré de symboles de pouvoir et d'éléments représentant une victoire écrasante. Mettre en avant un sentiment de confiance et de domination politique. Pas de personnages spécifiques identifiables ni de contenu violent.

L’Algérie se prépare à l’élection présidentielle du 7 septembre, un événement majeur pour le pays d’Afrique du Nord qui suscite des enjeux importants.

Un scrutin sans surprise

**Abdelmadjjd Tebboune**, actuel président âgé de 78 ans, est clairement le favori pour un second mandat présidentiel de cinq ans. Soutenu par l’appareil d’État, Tebboune bénéficie d’une presse contrôlée et d’un paysage politique qui ne laisse que peu de place à une véritable compétition électorale.

  • **Abdelmadjjd Tebboune :** En tête des intentions de vote, Tebboune semble assuré de reconduire son mandat présidentiel grâce à un système largement en sa faveur.
  • **Opposants :** Les deux autres candidats autorisés à participer, Abdelaali Hassani et Youssef Aouchiche, semblent principalement être présents pour soutenir un taux de participation en baisse, notamment en Kabylie.
  • **Participation :** Le défi majeur de ces élections reste la mobilisation des électeurs, la Kabylie ayant historiquement affiché des taux de participation très bas.

Un contexte politique tendu

Depuis le mouvement de protestation populaire du Hirak en 2019, l’Algérie a connu des tensions politiques grandissantes. Malgré un début de mandat prometteur, Tebboune a vu son image se ternir avec la répression des manifestations et l’incarcération de leaders du mouvement.

  1. **Répression :** Plus de 200 prisonniers politiques seraient encore détenus en Algérie, selon les défenseurs des libertés, une situation que nie le président Tebboune.
  2. **Promesses économiques :** Tebboune mise sur des promesses de croissance économique et de création d’emplois, notamment grâce aux ressources gazières du pays, pour assurer sa légitimité.
  3. **Crise diplomatique :** Les relations tendues avec la France, suite au soutien de Paris au Maroc sur la question du Sahara occidental, ajoutent une dimension internationale à ces élections.

Avec ces enjeux politiques et socio-économiques, l’élection présidentielle en Algérie est donc bien plus que le simple choix d’un nouveau chef d’État, elle révèle les tensions profondes qui traversent le pays et son rôle sur la scène internationale.

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