Chaque année, le Libéria commémore la Journée Internationale des Décorations en souvenir des victimes de l’épidémie d’Ebola qui a frappé le pays il y a une décennie.
Un hommage poignant aux victimes de l’épidémie
Le deuxième mercredi de mars est un jour de recueillement pour les Libériens, qui se rassemblent dans les cimetières pour honorer leurs proches décédés de l’Ebola. Des témoignages poignants révèlent la douleur persistante ressentie par les familles, comme l’exprime Marina Jackson, parent d’une victime, et Yassa Johnson, fille d’une autre victime. Chaque année, cet événement permet de rendre un hommage poignant à ceux qui ont perdu la vie à cause de cette maladie dévastatrice.
L’impact sur les enfants orphelins
Cette année, les proches des victimes du comté de Margibi se sont rendus au cimetière de Disco Hill, où reposent environ 4 500 corps de victimes et de personnes incinérées. L’orphelinat local accueille de nombreux enfants ayant perdu leurs parents, partageant un destin tragique. Elizabeth Browne, responsable de l’orphelinat, souligne l’impact profondément marquant de cette épidémie sur les enfants qui ont dû faire face à la perte de leurs parents et à l’incertitude qui en découle.
Le Libéria est l’un des pays les plus touchés par l’épidémie d’Ebola, qui a commencé en provenance de la Guinée voisine. La propagation rapide du virus à Monrovia, la capitale, a entraîné une augmentation alarmante du nombre de cas. Selon les Centres de Contrôle des Maladies, 4 810 personnes ont perdu la vie au Liberia à cause de l’épidémie, laissant des traces indélébiles dans le pays.
Cette journée annuelle de commémoration rappelle l’importance de se souvenir des victimes et des familles touchées par l’épidémie, tout en mettant en lumière les défis persistants auxquels le Libéria continue de faire face dans la gestion des conséquences de cette crise sanitaire majeure.