Le président congolais, Félix Tshisekedi, a récemment affirmé que le processus de Nairobi était pratiquement terminé, attribuant cet échec présumé à son homologue kényan, William Ruto.
Un dialogue avorté pour la paix en RDC
William Ruto était en charge du dialogue de Nairobi, dont l’objectif était de résoudre la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ce processus visait notamment à accompagner le programme de désarmement et de démobilisation des groupes armés opérant dans cette région.
Des allégations de partialité envers Kigali
- **Félix Tshisekedi** a accusé William Ruto de prendre parti pour Kigali, la capitale du Rwanda, soutenant ainsi les allégations des autorités congolaises selon lesquelles l’armée rwandaise aurait été déployée en appui au M23, un groupe armé actif dans la région. Ces affirmations ont été corroborées par des rapports d’experts de l’ONU.
Des tensions diplomatiques entre Kinshasa et Nairobi
Les relations entre Kinshasa et Nairobi sont actuellement tendues, notamment depuis l’annonce, le 15 décembre 2023, de la création de l’Alliance du fleuve Congo à Nairobi. Ce regroupement politico-militaire est lié au M23, ce qui a provoqué des réactions négatives de la part des autorités congolaises.
- La non-extradition de Corneille Naanga, ex-leader de l’Alliance du fleuve Congo et figure importante du M23, a été perçue comme une provocation par Kinshasa, renforçant ainsi les tensions entre les deux capitales.
Ces développements récents autour du processus de Nairobi soulignent les défis persistants auxquels la région doit faire face pour parvenir à une résolution pacifique des conflits armés. Il est essentiel que les différentes parties impliquées travaillent de manière coopérative pour assurer la stabilité et la sécurité dans l’Est de la RDC.