Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont pris fin avec l’Afrique affichant une légère amélioration par rapport à Tokyo 2020. Le continent a décroché un total de 39 médailles, dont 13 en or, 12 en argent et 14 en bronze, réparties entre 12 nations. Le Kenya s’est démarqué en remportant 11 médailles, devenant ainsi le pays le plus performant.
Optimisation du financement pour une meilleure performance
Un des principaux défis auxquels l’Afrique est confrontée est le manque de financement pour les installations sportives et le soutien aux athlètes. Comparativement aux nations plus développées, les écarts de financement sont considérables. Par exemple, l’équipe britannique a reçu plus de 245 millions de livres sterling pour le cycle olympique de Paris, une somme hors de portée pour de nombreux pays africains. Des athlètes comme le joueur de badminton nigérian Anuoluwapo Juwon Opeyori soulignent la nécessité pour les gouvernements de débloquer des fonds et de s’associer au secteur privé pour soutenir les athlètes.
- L’Égypte, malgré des investissements importants dans des complexes sportifs, n’a remporté que deux médailles à Paris 2024. Le pays se positionne toutefois pour les Jeux africains en 2027 et vise une amélioration de ses performances sportives.
- L’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Anoca) prévoit d’allouer 2 millions de dollars à son programme de soutien aux athlètes avant Los Angeles 2028, et 500 000 dollars supplémentaires par an pour financer des centres d’excellence.
Concentration sur une discipline spécifique pour des résultats significatifs
Se spécialiser dans une discipline spécifique peut s’avérer fructueux pour certaines nations africaines. Par exemple, le Botswana a remporté sa deuxième médaille consécutive dans le relais 4×400 m masculin à Paris, démontrant ainsi les bénéfices de la concentration et du travail acharné dans un domaine précis.
- La Corée du Sud a dominé le tir à l’arc à Paris, mettant en lumière l’importance de la spécialisation dans certaines disciplines sportives.
- Les défis financiers rencontrés par certains athlètes africains, tels que le manque de soutien financier pour la lanceuse de javelot sud-africaine Jo-Ane van Dyk, soulignent le besoin d’une meilleure prise en charge des sportifs sur le continent.
Les défis à relever pour l’avenir
Malgré les progrès réalisés, des pays comme le Nigeria sont en difficulté, n’ayant pas remporté de médaille à Paris 2024 et n’ayant plus décroché de médaille d’or depuis 2000. Les défis à relever incluent l’identification précoce des talents, leur développement continu et la garantie d’une préparation adéquate pour les compétitions internationales à venir.