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Détention de 52 militants au Ghana : vive polémique

Une forte présence policière au tribunal d'Accra pour la comparution des accusés menottés, dont Oliver Mawuse Barker Vormawor, a suscité des critiques des avocats concernant des conditions de détention inhumaines. Malgré les demandes de libération sous caution, le maintien en détention provisoire a provoqué un tollé.
Un groupe varié de 52 militants ghanéens est détenu, déclenchant une controverse nationale. Crée une illustration mettant en scène des militants divers, hommes et femmes de tous âges, avec des expressions inquiètes mais déterminées. Le fond devrait représenter un paysage urbain du Ghana pour contextualiser l'histoire.

Une forte présence policière a envahi le tribunal de première instance d’Accra lors de la comparution des accusés, tous menottés. Parmi eux, Oliver Mawuse Barker Vormawor, principal organisateur de la manifestation « StopGalamseyNow », a été escorté directement depuis l’hôpital de la police, où il se remettait d’un malaise survenu plus tôt dans la semaine alors qu’il était en garde à vue.

Les avocats de la défense dénoncent des conditions de détention inhumaines, affirmant que leurs clients ont été privés de nourriture, d’eau et d’accès à des installations sanitaires de base. Malgré leurs demandes de libération sous caution, le juge Kwabena Obiri Yeboah a décidé de maintenir les accusés en détention provisoire, fixant la prochaine audience au 8 octobre.

Indignation et critiques

  • L’avocat Martin Kpebu s’indigne : les 52 manifestants maintenus en détention provisoire, sans possibilité de libération sous caution, suscitent une vive réaction dans l’opinion publique. Il remet en question la décision de la Cour Suprême.
  • Adib Sani, analyste en sécurité, estime que même en cas de délit avéré, des standards humains doivent être respectés, critiquant ainsi le traitement des accusés.

Actions en justice et préoccupations psychologiques

  1. L’avocat des droits de l’homme, Francis Xavier Sosu, envisage des poursuites contre le service de police du Ghana et l’État, défendant le combat collectif pour la protection de l’environnement et des ressources naturelles.
  2. Johnny Andoh-Arthur, chef du département de psychologie de l’Université du Ghana, met en garde contre les conséquences psychologiques des arrestations, soulignant les risques d’anxiété, de dépression et de problèmes de santé mentale pour les détenus.

Ces événements suscitent de vives réactions au sein de la société ghanéenne, soulevant des interrogations sur les droits des manifestants et les conditions carcérales dans le pays.

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