L’Organisation mondiale de la santé a récemment émis une déclaration concernant le variant Clade 1 du Mpox, un virus circulant en Afrique centrale et touchant également des pays en Europe, en Afghanistan, en Chine et dans la bande de Gaza. Selon l’OMS, des études sont en cours pour comprendre les propriétés de cette nouvelle souche dont les effets pourraient être moins virulents, bien que les données officielles ne soient pas encore disponibles.
Un virus moins virulent en circulation
Le Mpox, appartenant à la même famille que la variole, provoque des symptômes moins graves tels que de la fièvre, des frissons et des courbatures, d’après les informations fournies par l’OMS. La variante Clade 1b, découverte mi-septembre dans l’Est de la République démocratique du Congo, se propage actuellement dans les camps de réfugiés, selon les agences onusiennes.
- La propagation dans les camps de réfugiés en RDC
- Transmission majoritairement sexuelle dans les pays frontaliers tels que le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie
- Symptômes incluant une éruption cutanée douloureuse, de la fièvre et des maux de tête
Suivi des cas et impact sanitaire
À ce stade, les données épidémiologiques disponibles ne montrent pas de corrélation entre la variante Clade 1b et une augmentation du nombre de cas graves ou de décès, comme expliqué par le Dr. Margaret Harris, porte-parole de l’OMS. Des études plus poussées sont en cours pour évaluer les risques potentiels que ce nouveau variant pourrait entraîner.
- Recherche en cours pour évaluer les propriétés spécifiques du Clade 1b
- Absence actuelle de données attestant d’une gravité accrue des symptômes
- Nécessité d’une surveillance continue pour identifier d’éventuels changements dans la situation épidémiologique
Cette déclaration de l’OMS met en lumière l’importance de la vigilance et de la recherche constante pour mieux comprendre l’évolution des virus et adapter les mesures de santé publique en conséquence.