Le discours du Président Félix Tshisekedi lors de l’Assemblée générale des Nations Unies a mis en lumière la situation préoccupante dans l’est de la République Démocratique du Congo, attirant l’attention internationale sur les accusations d’agression rwandaise.
Accusations contre le Rwanda et appel à des sanctions
- Le Président Tshisekedi a accusé le Rwanda de soutenir le groupe rebelle M23, entraînant une crise humanitaire majeure avec près de 7 millions de déplacés internes en RDC.
- Ces allégations récurrentes ont suscité des appels en faveur de sanctions internationales contre le Rwanda pour son rôle présumé dans la déstabilisation de la région.
Les efforts de médiation de l’Union africaine
- Le président angolais João Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine, a proposé un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, avec un cessez-le-feu en place depuis août.
- Cet accord vise à restaurer la souveraineté de la RDC sur ses territoires affectés, notamment à Masisi et Rutshuru, dans une volonté de rétablir la stabilité régionale.
Le discours de Tshisekedi a également souligné l’importance d’une action internationale renforcée contre le terrorisme, plaidant pour un engagement accru des Nations Unies dans la région.
Appel à une action internationale concertée
- La RDC, membre de la coalition mondiale contre l’État islamique, demande une intensification des actions onusiennes pour mettre en œuvre les recommandations de cette coalition, notamment via le processus d’Aqaba.
- Face à une situation tendue dans l’est du pays, le Président Tshisekedi continue de réclamer une réponse internationale plus robuste pour mettre fin aux souffrances de la population locale et rétablir la stabilité dans la région.