Le Bangladesh fait face à une crise politique majeure alors que la Première ministre Sheikh Hasina démissionne et quitte le pays, laissant derrière elle des manifestations violentes et un climat d’incertitude croissante.
Manifestations contre les quotas d’emplois
Les troubles ont éclaté après des semaines de manifestations contre un système de quotas pour les emplois gouvernementaux, déclenchant des protestations massives qui ont finalement conduit à la démission de Sheikh Hasina. Les manifestants ont pris d’assaut sa résidence officielle et d’autres bâtiments liés à son parti, exacerbant l’instabilité dans le pays.
Transition de la protestation
Ce qui a commencé comme une opposition au système de quotas s’est rapidement transformé en une remise en question du règne de 15 ans de Hasina, confrontée à des accusations de dérive autoritaire. Les manifestations ont entraîné des actes de violence généralisée, avec des pillages, incendies criminels et attaques contre des symboles du pouvoir en place.
- Des milliers de personnes ont continué à manifester pacifiquement dans tout le pays, tandis que des foules en colère ont saccagé les propriétés associées à Hasina et à son parti.
- Les violences ont coûté la vie à au moins 95 personnes, dont 14 policiers, et ont entraîné des centaines de blessés. Les autorités ont arrêté plus de 11 000 individus et ont imposé un couvre-feu strict pour rétablir l’ordre public.
Conséquences et réactions
Après sa fuite du pays, Sheikh Hasina a atterri en Inde, laissant derrière elle un vide de pouvoir et une nation en proie à l’incertitude. Pendant ce temps, le général Waker-uz-Zaman a tenté de rassurer la population en travaillant à la formation d’un gouvernement intérimaire et en promettant une enquête sur les événements tragiques ayant eu lieu pendant les manifestations.
- Les pillages et les destructions ont touché des bâtiments clés, y compris la résidence officielle de Hasina et des installations liées à sa famille. Les médias pro-gouvernementaux ont également été pris pour cible, perturbant encore davantage la stabilité du pays.
- Les manifestations, qui ont débuté de manière pacifique, ont révélé une profonde fracture au sein de la société bangladaise et ont mis en lumière les tensions politiques existantes, exacerbées par des accusations de corruption et de mauvaise gouvernance.
En conclusion, la démission de Sheikh Hasina et les événements qui ont suivi soulignent la fragilité de la situation politique au Bangladesh, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour le pays et sa population.