Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont confirmé la poursuite de leur coopération militaire avec l’armée ougandaise pour combattre les rebelles des Forces démocratiques Alliées (ADF) dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, suite à une rencontre d’évaluation entre les deux parties présidée par le président congolais Félix Tshisekedi les 10 et 11 octobre derniers.
Coopération militaire renforcée entre la RDC et l’Ouganda
Le président Félix Tshisekedi a souligné l’importance de cette collaboration militaire pour contrer les attaques récurrentes des djihadistes affiliés à l’organisation État islamique, les ADF, contre les civils en Afrique de l’Est. Malgré les efforts déployés jusqu’à présent, ces groupes armés continuent de semer la terreur de la RDC à l’Ouganda, d’où la nécessité de renforcer la coopération entre les FARDC et l’armée ougandaise.
- Les informations concernant cette poursuite de la coopération ont été fournies par la présidence congolaise, soulignant que les instructions du chef de l’Etat sont claires : éradiquer l’insécurité dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
- La lutte contre les ADF représente un enjeu majeur pour la stabilité régionale, d’autant plus que ces groupes terroristes continuent de menacer la population civile et de déstabiliser la région par leurs attaques meurtrières.
Préoccupations concernant le soutien de l’Ouganda aux rebelles du M23
Toutefois, cette décision de coopération intervient dans un contexte où l’Ouganda est accusé par la société civile de soutenir les rebelles du M23 en RDC, une situation qui soulève des interrogations sur la position ambivalente de l’Ouganda dans la région.
- Il est essentiel de mener une analyse approfondie des implications de cette coopération en tenant compte des différentes dynamiques politiques et militaires actuelles dans la région afin de garantir une action concertée et efficace contre les groupes armés opérant dans l’est de la RDC.
- La transparence et la reddition de comptes devraient être au cœur de cette collaboration pour assurer que les opérations militaires menées conjointement visent réellement à neutraliser les menaces sécuritaires qui pèsent sur la population civile dans ces provinces en proie à l’instabilité chronique.
Cette annonce témoigne de la volonté des autorités congolaises de renforcer la lutte contre les groupes armés opérant dans l’est du pays, mais soulève également des interrogations quant aux implications de cette coopération à long terme tant sur le plan sécuritaire que politique.