L’Afrique du Sud se dirige vers un gouvernement de coalition pour sortir de l’impasse politique actuelle.
Un Accord Historique Entre l’ANC et la DA
Le Congrès national africain (ANC) a annoncé la conclusion d’un large accord avec le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), ainsi que d’autres partis pour former un gouvernement de coalition. Cette décision intervient après la perte de la majorité parlementaire historique de l’ANC lors des élections récentes. Envisageant la réélection de Cyril Ramaphosa, l’ANC nécessite le soutien des autres partis pour obtenir une majorité parlementaire.
Les Détails de l’Accord en Cours de Finalisation
Le secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula, a confirmé le principe fondamental de former un « gouvernement d’unité nationale » avec la DA et d’autres partis. Bien que les détails de cet accord soient encore en cours de finalisation, cette avancée majeure ouvre la voie à une nouvelle phase de gouvernance en Afrique du Sud. La perte de la majorité parlementaire par l’ANC, pour la première fois depuis la fin de l’apartheid, reflète un changement significatif dans le paysage politique du pays.
La Participation de Divers Partis Politiques
- L’ANC et la DA, principaux partis de la coalition, pourraient détenir une majorité parlementaire claire.
- Le Parti de la liberté Inkatha a exprimé son intention de rejoindre le gouvernement d’unité nationale.
- En revanche, les Combattants pour la liberté économique (EFF) et le Parti MK de l’ancien président Jacob Zuma ont décliné l’invitation.
Mbalula a souligné que des discussions étaient en cours avec les 17 autres partis représentés au Parlement pour les inciter à participer au gouvernement d’unité. Alors que certains partis ont refusé cette proposition, d’autres pourraient potentiellement se joindre à la coalition, renforçant ainsi la diversité politique au sein du gouvernement sud-africain.
Vers une Nouvelle Ère de Gouvernance en Afrique du Sud
- La constitution sud-africaine fixe une échéance pour l’élection d’un président suite aux résultats des élections nationales, contraignant le Parlement à agir rapidement.
- Ce potentiel gouvernement de coalition marquerait une première en trois décennies de démocratie post-apartheid en Afrique du Sud, indiquant une transition vers une gouvernance partagée inédite.
En conclusion, l’annonce de cette coalition laisse entrevoir une nouvelle phase politique pour l’Afrique du Sud, où la collaboration entre différents partis pourrait redéfinir la dynamique gouvernementale dans le pays.