Cindy Ngamba, la boxeuse qui a marqué l’histoire en devenant la première athlète réfugiée à remporter une médaille olympique, espère inspirer d’autres réfugiés à viser haut.
Un espoir pour les réfugiés à travers le monde
Âgée de 25 ans et originaire du Cameroun, Cindy Ngamba a offert un nouvel espoir à l’équipe olympique des réfugiés en remportant une médaille de bronze aux Jeux de Paris. Sa victoire contre la boxeuse française Davina Michel en quart de finale des 75 kg a été saluée par une foule passionnée.
- Ngamba a affronté Atheyna Bylon en demi-finale, offrant au Panama sa quatrième médaille olympique.
- Elle a exprimé sa fierté non seulement de participer aux Jeux, mais aussi de repartir avec une médaille, soulignant son identité en tant que réfugiée.
- Elle a porté le drapeau pour les 37 athlètes de l’équipe olympique des réfugiés, permettant aux migrants et aux déplacés de participer aux Jeux sans le soutien des fédérations nationales.
Un parcours marqué par la résilience
Ngamba est arrivée au Royaume-Uni à l’âge de 11 ans, fuyant les risques d’emprisonnement liés à son homosexualité au Cameroun. La boxe est devenue son échappatoire, l’amenant sur la scène internationale malgré les difficultés d’adaptation.
- La réussite de Ngamba et des autres athlètes réfugiés survient dans un contexte de migration record, avec des millions de personnes fuyant leur foyer.
- L’équipe olympique des réfugiés a presque quadruplé depuis ses débuts, reflétant l’ampleur croissante de la crise des réfugiés à l’échelle mondiale.
- Son histoire est un message d’inspiration pour tous les réfugiés, montrant qu’il est possible de surmonter les obstacles et de réaliser ses rêves, malgré les adversités.
En raison des lois sévères contre l’homosexualité au Cameroun, la participation de Cindy Ngamba aux Jeux symbolise également un plaidoyer pour les droits LGBT+.