La vague de chaleur qui s’est abattue sur le Maroc ces derniers jours a pris la population de court. Avec des températures atteignant 34 degrés à Casablanca et jusqu’à 36 degrés à Agadir et Essaouira, le climat dérègle les habitudes des Marocains.
Une vague de chaleur exceptionnelle
La rencontre de vents venant du désert avec l’anticyclone des Açores est à l’origine de cette vague de chaleur sans précédent au Maroc. Cette situation est d’autant plus préoccupante pour le royaume chérifien qu’il doit déjà faire face à une sécheresse inédite depuis une décennie. La pluviométrie est en chute libre et les réserves d’eau s’épuisent de manière alarmante.
Gérer la pénurie d’eau
Face à cette situation critique, les autorités marocaines ont pris des mesures pour limiter la consommation d’eau. L’arrosage des pelouses, le remplissage des piscines et même l’ouverture des hammams sont désormais soumis à des restrictions. Certains commerçants ont été pris de court et n’étaient même pas au courant de ces nouvelles règles.
Les personnes qui ne respectent pas ces mesures risquent une amende pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers de dirhams marocains.
Des actions pour lutter contre la sécheresse
Le Maroc, conscient de l’urgence à agir, a déjà mis en place des initiatives pour lutter contre la sécheresse. Parmi celles-ci, la construction d’usines de dessalement d’eau de mer, qui permettraient de produire de l’eau potable à partir de l’eau de mer, mais aussi le passage progressif de l’agriculture traditionnelle au système de goutte-à-goutte, permettant ainsi une meilleure utilisation de l’eau pour l’irrigation des cultures.
Certains pays, à l’instar de la Catalogne en Espagne ou encore des Pyrénées-Orientales en France, ont déjà fait face à des situations similaires et ont engagé des actions pour s’adapter aux effets du changement climatique.
Des sources fiables?
Il est important, en tant que journaliste, de veiller à la fiabilité des sources utilisées pour écrire un article. Dans ce cas précis, les propos des personnes interrogées dans les rues de Casablanca ne sont pas suffisamment solides pour soutenir les informations avancées. Il est préférable de fournir des données précises et vérifiées provenant de sources officielles afin de garantir la crédibilité de l’article.
