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CANADA : devoir historique envers l’esclavage

Une spécialiste canadienne du racisme souligne l'influence persistante de l'esclavage en Amérique du Nord lors de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière. Elle met en lumière les injustices héritées de cette histoire traumatisante, soulignant la nécessité de reconnaître l'histoire occultée de la traite négrière, de l'esclavage et de l'apartheid au Canada.
Un groupe diversifié de personnes se tient côte à côte, regardant ensemble un arbre symbolique planté au milieu d'un champ verdoyant. Des racines profondes de l'arbre, des chaînes brisées émergent, évoquant le passé esclavagiste du Canada. Chacun des individus porte un symbole de paix et de réconciliation, reflétant l'importance de reconnaître et de surmonter l'histoire.

L’influence résiduelle de l’esclavage subsiste encore aujourd’hui en Amérique du Nord, selon une spécialiste canadienne du racisme, June Francis, qui s’est exprimée lors de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition.

Impact de l’esclavage au Canada

June Francis, présidente de l’Anti-Racism Data Committee of British Columbia et professeure à l’université Simon Fraser (SFU), souligne que le traumatisme de la traite des esclaves a laissé une marque indélébile d’injustice au Canada. Elle affirme que le pays a bénéficié de la servitude forcée qui a permis l’enrichissement au détriment de la population asservie.

Exploitation et oppression brutales

Les Africains réduits en esclavage en Amérique du Nord ont subi des conditions de vie épouvantables, marquées par l’exploitation, l’oppression, la perte de liberté, les abus, la torture, l’exclusion, la coercition et l’apartheid. Même après l’abolition de l’esclavage, les descendants continuent de ressentir les séquelles de cette période sombre.

  • Exploitation et oppression
  • Perte de liberté et abus
  • Torture et apartheid

Méconnaissance de l’histoire

June Francis souligne le manque de connaissance de l’histoire de la traite négrière, de l’esclavage et de l’apartheid au Canada, en grande partie occultée. Elle met en avant le parallèle avec l’effacement de l’histoire des peuples autochtones, résultant en un aveuglement collectif sur le passé honteux du pays.

Actions correctives insuffisantes

Malgré certaines mesures correctives mises en place par le gouvernement canadien, June Francis estime que ces efforts demeurent limités. Elle insiste sur la nécessité pour le gouvernement de présenter des excuses formelles pour commencer à traiter le traumatisme historique lié à la traite négrière, à l’esclavage et au racisme, et pour lutter efficacement contre le racisme à l’avenir.

  1. Mesures correctives gouvernementales
  2. Nécessité des excuses officielles
  3. Lutte contre le racisme futur

En conclusion, l’héritage de l’esclavage continue de peser sur la société canadienne, nécessitant une prise de conscience collective et des actions concrètes pour surmonter les injustices héritées du passé.

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