Au Rwanda, les candidats à l’élection présidentielle ont clôturé leurs campagnes en vue des élections présidentielles et législatives prévues pour le lundi 15 juillet.
La campagne présidentielle au Rwanda
Le président sortant, Paul Kagame, a réagi au récent rapport des experts de l’ONU sur la République démocratique du Congo, accusant l’armée rwandaise de soutenir le groupe rebelle M23. Kagame a affirmé que ces accusations étaient politiques et a souligné l’importance de bien comprendre la situation du Rwanda avant d’émettre des jugements.
- Paul Kagame, en poste depuis près de vingt-cinq ans, vise un quatrième mandat présidentiel. Cependant, il est critiqué pour son autoritarisme et son répression des opposants politiques.
- Frank Habineza du Parti démocratique vert du Rwanda (DGP) a réussi à rassembler des partisans autour de son programme axé sur la justice sociale, notamment en promouvant la suppression des centres de transit, un problème majeur pour de nombreux Rwandais.
Les enjeux de l’élection
Juliet Batsinda, partisane du DGP, soutient le parti en raison de son programme clair et de son engagement en faveur de la justice sociale. Elle met en avant la volonté du parti de résoudre les problèmes concrets auxquels sont confrontés les Rwandais, comme la question des centres de transit.
- À 66 ans, Paul Kagame domine la scène politique rwandaise depuis des décennies, réprimant toute forme de dissidence. Il affronte deux principaux adversaires : Frank Habineza et Philippe Mpayimana.
- 9,5 millions d’électeurs sont appelés à se rendre aux urnes le lundi 15 juillet pour choisir leur prochain président et leurs représentants au Parlement.
Cette élection présidentielle offre donc aux Rwandais un choix crucial entre la continuité représentée par Kagame et le changement proposé par ses adversaires, dans un contexte marqué par des débats intenses sur la gouvernance et les politiques sociales du pays.