La situation des droits de l’homme au Burundi reste préoccupante malgré l’arrivée au pouvoir du président Evariste Ndayishimiye. Amnesty International dénonce une « implacable répression » visant les voix critiques dans le pays.
Répression persistante sous le gouvernement Ndayishimiye
- Le successeur de Pierre Nkurunziza, Evariste Ndayishimiye, est accusé de maintenir une répression sévère contre les dissidents au Burundi.
- Des arrestations arbitraires, des procès iniques et des actes d’intimidation sont signalés par Amnesty International.
- Malgré quelques signes d’ouverture démocratique, la répression s’intensifie sous le nouveau gouvernement.
Journaliste graciée après une condamnation controversée
Amnesty International pointe du doigt le cas de la journaliste Floriane Irangabiye, condamnée à 10 ans de prison pour des accusations d’atteinte à l’intégrité du territoire national lors d’un procès entaché d’irrégularités.
- La journaliste a été graciée par le président Ndayishimiye le 14 août, mais son cas souligne les défaillances du système judiciaire burundais.
- Cette affaire met en lumière les risques encourus par les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme dans un climat répressif.
Malgré les appels de la communauté internationale à respecter les libertés fondamentales, le Burundi continue de figurer parmi les pays les moins développés en termes de liberté de la presse, se classant au 108e rang sur 180 selon Reporters sans frontières.
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