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Boycott de l’opposition aux élections législatives au Tchad

Le président du premier parti d’opposition au Tchad, Succès Masra, refuse de participer aux élections législatives et communales prévues le 29 décembre. Cette décision fait suite à la commémoration du 20 octobre 2022, marquée par la répression sanglante de manifestations contre la junte militaire.
Une illustration HD représentant un groupe diversifié de personnes, symbole d'opposition politique au Tchad. Les individus portent des vêtements traditionnels variés, discutent avec passion et tiennent des pancartes revendicatives. Au loin, le parlement du Tchad est partiellement visible, symbolisant le contexte des élections législatives. L'atmosphère est à la fois déterminée et pacifique.

Le refus de Succès Masra de participer aux élections législatives et communales au Tchad

Des élections contestées

Le président du premier parti d’opposition au Tchad, Succès Masra, a récemment annoncé son refus de participer aux élections législatives et communales prévues pour le 29 décembre prochain. Cette décision a été prise lors d’une cérémonie commémorative marquant le 20 octobre 2022. Cette date est tristement connue pour avoir été le théâtre d’une répression violente, où des centaines de manifestants anti-junte militaire ont été tués par balle par les forces de l’ordre, comme l’ont rapporté des ONG nationales et internationales.

Raisons du boycott

  • Succès Masra justifie son boycott en déclarant que participer aux élections reviendrait à cautionner un résultat déjà pré-déterminé en faveur du président Mahamat Idriss Déby.
  • L’ancien Premier ministre avait quant à lui appelé au report des scrutins pour diverses raisons telles que les inondations dévastatrices et la nécessité de réformer les institutions électorales.
  • Le climat politique tendu au Tchad, caractérisé par des accusations de dictature, de terreur et de possibles fraudes électorales, a également motivé le Groupe de concertation des acteurs politiques à envisager le boycott du scrutin.

Soutien international au boycott

Ce mouvement de boycott n’est pas isolé et a reçu un soutien international. En effet, la Fédération internationale pour les droits humains a qualifié ces élections de « ni crédibles, ni libres, ni démocratiques », renforçant les doutes sur la transparence du processus électoral au Tchad.

Cette situation souligne les tensions politiques persistantes au Tchad et la méfiance de certains partis vis-à-vis du processus électoral en cours.

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