L’équipe d’athlétisme de Bahreïn doit revoir sa stratégie de naturalisation d’athlètes d’Afrique en raison de sanctions liées au dopage, imposées par World Athletics.
Limitation du nombre d’athlètes
World Athletics a déclaré que Bahreïn est désormais limité à un maximum de 10 athlètes pour les épreuves d’athlétisme aux Jeux olympiques de Paris et aux championnats du monde à venir. Cette décision impacte directement l’équipe nationale bahreïnienne.
Impact sur les athlètes
L’équipe de Bahreïn à Paris comprenait notamment Winfred Yavi, originaire du Kenya, médaillée d’or au 3 000 mètres steeple féminin, et Salwa Eid Naser, née au Nigéria, médaillée d’argent au 400 mètres. Aucune implication directe de ces deux athlètes n’a été signalée dans l’affaire de dopage ayant entraîné ces sanctions.
- Bahreïn reconnait des fautes
- L’Association d’athlétisme de Bahreïn a admis des accusations de dopage et de mauvaise conduite, entraînant des restrictions de recrutement international ainsi que des mesures pour développer les talents locaux.
World Athletics a précisé que Bahreïn a accepté de cesser de recruter des athlètes étrangers jusqu’en 2027. De plus, le pays investira dans une académie pour former les athlètes locaux et mettra en place un nouvel organisme anti-dopage.
Antécédents de dopage de Bahreïn
Ces sanctions interviennent après plusieurs incidents de dopage impliquant des athlètes naturalisés bahreïniens. Salwa Eid Naser a manqué les Jeux olympiques de Tokyo en raison d’une suspension pour non-respect des règles antidopage, tandis que d’autres athlètes, tels que Kemi Adekoya et Marius Kimutai, ont également été suspendus pour des infractions similaires.