Les avocats tunisiens ont récemment manifesté dans les rues de la capitale pour protester contre une série d’arrestations ayant secoué le pays. Ces événements ont suscité une vive réaction au niveau international.
Manifestation des avocats tunisiens
La semaine dernière, deux avocats ont été arrêtés en Tunisie, provoquant l’ire de la communauté juridique. L’un des avocats a été extrait de force du siège de l’ordre des avocats, tandis que l’autre a été blessé lors de son arrestation et a dû être hospitalisé. Ces arrestations font suite à des accusations liées à une loi sur la cybercriminalité visant les « fake news ».
- Les avocats ont été accusés d’avoir enfreint la loi sur la cybercriminalité.
- Les manifestations ont été organisées en réponse à ces arrestations.
- L’Association nationale du barreau a appelé à des grèves nationales.
- Les avocats ont dénoncé un climat répressif et appelé à plus de liberté.
Réponse de la communauté juridique
L’ordre des avocats a vivement réagi en organisant des manifestations et une journée de grève pour protester contre ces arrestations jugées arbitraires. Les avocats ont exprimé leur solidarité envers leurs collègues et ont dénoncé les pratiques qu’ils qualifient d' »État policier ».
- Les avocats exigent des excuses des autorités pour ces arrestations.
- Ils revendiquent un climat démocratique et le respect des libertés fondamentales.
- Des menaces de représailles ont été proférées en cas de maintien de la répression.
Ces événements s’inscrivent dans un contexte plus large de contestation depuis la prise de pouvoir renforcée du président Kais Saied et la répression accrue à l’encontre de dissidents, y compris des avocats, des journalistes et des militants des droits de l’homme.
L’ordre des avocats a affirmé que l’un des avocats arrêtés avait été victime de tortures, une accusation formellement démentie par le gouvernement, qui soutient que l’arrestation s’est déroulée dans le respect des procédures légales.
Les récents événements en Tunisie soulignent les tensions persistantes entre le pouvoir en place et les défenseurs des droits de l’homme, dans un contexte de restrictions croissantes des libertés publiques.