L’Afrique est confrontée à une augmentation rapide des cas de mpox, avec près de 4 000 cas signalés la semaine dernière, selon l’organisme de santé publique du continent. Cette situation soulève des inquiétudes et renforce l’appel urgent à des vaccins indispensables pour contrôler la propagation de la maladie.
Situation actuelle de la pandémie de mpox en Afrique
- 81 décès dus à la mpox ont été enregistrés la semaine dernière, portant le bilan à 22 863 cas et 622 décès au total sur le continent.
- Environ 380 000 doses de vaccins mpox ont été promises par des partenaires occidentaux, représentant moins de 15% des doses nécessaires pour mettre fin aux épidémies au Congo, l’épicentre de l’urgence sanitaire.
Retards dans l’arrivée des vaccins au Congo
- Les pays riches ont réagi rapidement aux épidémies de mpox en 2022 en fournissant des vaccins, mais l’Afrique n’a reçu que quelques doses malgré les appels des gouvernements africains.
- Le premier lot de vaccins promis pour soutenir le Congo est attendu pour le 1er septembre après des retards liés à des problèmes de documentation et d’approbation.
- Le lot comprendra 50 000 doses promises par les États-Unis et 15 000 de l’alliance vaccinale GAVI.
La nouvelle variante du mpox détectée pour la première fois au Congo suscite des inquiétudes, entraînant une transmission communautaire importante dans la région. Des cas ont également été signalés dans des pays voisins comme le Burundi.
Actions en cours pour lutter contre la mpox en Afrique
- Les États-Unis ont fait don de 10 000 doses de vaccins au Nigéria, marquant le premier don connu à l’Afrique depuis le début des épidémies actuelles.
- Le CDC africain élabore un plan de réponse unifié qui sera présenté aux chefs d’État africains lors d’une réunion en septembre.
Contraintes et difficultés rencontrées en matière de santé publique
- Les mesures sanitaires et d’hygiène sont essentielles pour ralentir la propagation du virus mpox, mais leur application est difficile au Congo, en raison de la crise humanitaire persistante et du manque de ressources.
- Les acteurs humanitaires ont du mal à contrôler l’épidémie, en particulier dans les camps de déplacés où des millions de personnes vivent dans des conditions précaires.
Il est crucial de renforcer les efforts internationaux pour soutenir les pays africains dans leur lutte contre la mpox et de garantir un accès équitable aux vaccins pour protéger les populations les plus vulnérables.