Les tensions au Moyen-Orient ont atteint un nouveau pic suite à une attaque meurtrière en Israël, attribuée au Hezbollah.
Le Hezbollah pointé du doigt
Les forces de défense israéliennes ont qualifié l’attaque de samedi de la pire frappe touchant des civils israéliens depuis octobre. Israël affirme que des preuves désignent le Hezbollah comme responsable de cette attaque à la roquette. Ces accusations ont conduit le Premier ministre Benjamin Netanyahu à convoquer en urgence le cabinet de sécurité dès son retour des États-Unis.
Le démenti du Hezbollah et les appels à la retenue
En dépit des accusations, le Hezbollah a nié toute implication dans cette attaque se déroulant sur le plateau du Golan. Pendant ce temps, Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a déclaré à Tokyo que « rien ne justifie le terrorisme » tout en appelant à éviter une escalade régionale. De son côté, le Liban a demandé à Washington d’exhorter Israël à la retenue afin de préserver la stabilité.
Les échanges de tirs de roquettes quasi quotidiens entre le Hezbollah et Israël depuis octobre ont déjà causé de lourdes pertes humaines. Plus de 500 personnes, principalement des membres du Hezbollah, ont trouvé la mort au Liban, tandis qu’en Israël, 22 soldats et 24 civils ont péri lors des attaques du Hezbollah.
- Le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes sur Israël en soutien aux Palestiniens de Gaza après l’incursion du Hamas le 7 octobre. En représailles, les frappes aériennes israéliennes au Liban ont causé la mort de plus de 500 personnes, dont environ 90 civils.
- L’armée israélienne considère cette dernière attaque comme la plus meurtrière contre des civils depuis le début des hostilités avec le Hamas en octobre.
Riposte et risque de conflit régional
Israël a promis des représailles contre le Hezbollah, affirmant se baser sur des renseignements confirmant sa responsabilité dans l’attaque. Netanyahu a donc autorisé son gouvernement à décider de la nature et du timing de la riposte, laissant craindre le déclenchement d’une guerre plus vaste au Moyen-Orient.
La situation demeure tendue, alors que les acteurs internationaux exhortent à la retenue pour éviter une escalade aux conséquences désastreuses. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de la crise et la préservation de la paix dans la région.