Le général Abdel Fattah al-Burhan prend une décision clé après avoir survécu à une attaque de drone dans l’est du Soudan, entraînant des conséquences importantes.
Une rupture des négociations avec les Forces de soutien rapide
Après l’attaque de drone meurtrière dans l’est du pays, le général Abdel Fattah al-Burhan a annoncé qu’il ne négocierait plus avec les Forces de soutien rapide. Cinq personnes ont perdu la vie lors de cette attaque, qui n’a pas été revendiquée jusqu’à présent. Dans une déclaration ferme, Burhan a déclaré : « Nous ne battrons pas en retraite, nous ne nous rendrons pas et nous ne négocierons pas ». Cette décision marque un tournant dans le conflit qui déchire le Soudan depuis le 15 avril 2023, causant la mort de dizaines de milliers de personnes, voire jusqu’à 150 000 selon certaines estimations, comme l’a rapporté l’envoyé américain au Soudan.
Les conditions posées par Burhan pour des négociations de paix
Alors que les États-Unis ont appelé les deux parties à participer à des pourparlers de paix à Genève mi-août, le général Burhan a établi des conditions claires. Selon lui, toute initiative de paix doit nécessairement « reconnaître, inviter et consulter l’État soudanais ». Cette exigence souligne l’importance accordée par Burhan à la reconnaissance de son gouvernement dans tout processus de résolution du conflit en cours.