Un meurtre politique choquant vient d’ébranler le Mozambique, la nuit du 18 au 19 octobre dernier, avec l’assassinat de l’avocat de l’opposant Venâncio Mondlane, accompagné d’un membre de son parti à Maputo, la capitale.
Un crime politique en pleine nuit
**Venâncio Mondlane**, candidat à l’élection présidentielle représentant le parti politique Podemos, a été victime d’une attaque violente alors que son avocat, **Elvino Dias**, s’apprêtait à déposer une plainte pour fraudes électorales. Les réseaux sociaux témoignaient déjà de l’inquiétude croissante quant à la sécurité de ces figures de l’opposition.
Violence politique et enquête en cours
- La police a confirmé que Elvino Dias a été assassiné aux côtés d’un autre membre du parti Podemos, **Paulo Guambe**, lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur leur voiture bloquée dans la circulation. Une vingtaine de balles ont touché les deux hommes et blessé une troisième personne, selon le porte-parole de la police, lançant ainsi une enquête pour faire la lumière sur cet acte odieux.
- Les élections au Mozambique, ayant mobilisé 17 millions d’électeurs pour élire leurs députés, gouverneurs de province et président, sont désormais entachées par ces événements tragiques. L’ONG de surveillance des élections, **Mais Integridade**, affirme que ces meurtres visent à décourager toute demande de transparence électorale, soulignant ainsi les risques pesant sur le processus démocratique dans le pays.
- Les tensions politiques se cristallisent autour d’allégations de fraudes électorales et de répression de la dissidence contre le parti au pouvoir depuis un demi-siècle, jetant une ombre sur la légitimité des résultats à venir.
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