Chaque jour, des centaines de personnes se retrouvent confrontées à un véritable défi en empruntant les quatre kilomètres de routes reliant la RDC et le Burundi, submergés par les eaux du lac Tanganyika.
Un calvaire quotidien pour les voyageurs
Finis les voitures, désormais, les voyageurs doivent se déplacer à bord de camions poids lourds, de véhicules tout terrain ou même de pirogues pour traverser la zone inondée. Cette situation entraîne des coûts considérables, variant entre 2 000 et 5 000 FCFA par trajet, une somme non négligeable pour de nombreuses familles.
- Les voyageurs prennent des risques en empruntant cette route impraticable, exposés au danger de se noyer dans les eaux du lac Tanganyika.
- Les populations locales, confrontées à cette réalité difficile, lancent un appel aux autorités pour une réaction urgente et des solutions pérennes.
Les conséquences dévastatrices pour les résidents locaux
À Uvira, deuxième ville la plus importante du Sud-Kivu, les conséquences des inondations dues à la montée des eaux du lac Tanganyika sont désastreuses pour plus de 10 000 familles. La vie quotidienne est affectée, des établissements publics aux logements privés.
- Les habitants se retrouvent contraints de dormir sous des bâches, sans abri adéquat, exposés aux intempéries.
- La nécessité de recourir à des moyens de transport alternatifs comme les pirogues pour accéder aux services de base tels que les marchés aggrave la situation des résidents locaux.
Les mesures prises par les autorités locales
Face à cette crise, les autorités locales affirment avoir pris conscience de l’urgence de la situation et annoncent des actions pour améliorer la vie des populations impactées. Un projet de construction d’un nouveau pont est en cours pour faciliter les traversées et rétablir un accès routier normal.
- Les autorités s’engagent à trouver des solutions viables pour atténuer les effets des inondations et améliorer les conditions de vie des habitants d’Uvira.
- La frontière de Kamvinvira devient une voie d’accès majeure vers la capitale burundaise, suite à la fermeture des autres frontières avec le Rwanda par le Burundi.