L’Aïd El Adha, une fête synonyme de joie et de partage pour de nombreux musulmans, prend une tout autre dimension pour les Palestiniens vivant dans la bande de Gaza.
Une situation désastreuse
En proie à un conflit opposant Israël et le Hamas depuis plusieurs mois, la population palestinienne de Gaza vit une situation désastreuse. Les familles sont confrontées à des difficultés quotidiennes, notamment en ce qui concerne l’accès à la nourriture. Selon l’ONU, le risque de famine est imminent dans la région.
- Les habitants ne peuvent pas célébrer l’Aïd El Adha dans des conditions normales en raison du conflit en cours.
- Les conditions de vie sont précaires, certaines familles vivant dans des tentes après la destruction de leurs maisons.
- La malnutrition touche particulièrement les enfants, avec plus de 8 000 cas recensés de malnutrition aiguë chez les moins de cinq ans selon l’Organisation mondiale de la Santé.
Appel à la fin des hostilités
Parmi les voix qui s’élèvent pour dénoncer cette situation, celle de Um Fadi Shonnar, réfugiée dans le sud de Gaza, est particulièrement poignante. Elle exprime le désespoir qui règne parmi la population : « La guerre a détruit nos vies, nous vivons dans la pauvreté, la maladie et la faim. Il est grand temps que cette situation cesse, pour le bien de tous, en particulier de nos enfants. »
- La trêve quotidienne de 11 heures instaurée par le gouvernement israélien offre une lueur d’espoir à la population en permettant une augmentation du volume d’aide humanitaire entrant dans la région.
- Cette mesure temporaire pourrait contribuer à atténuer les souffrances des habitants de Gaza et représente un premier pas vers une éventuelle résolution du conflit qui les affecte.
Il est essentiel que la communauté internationale intensifie ses efforts pour trouver une solution pacifique et durable à ce conflit qui engendre tant de souffrances pour les civils, en particulier en cette période de célébration religieuse.