Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a abordé jeudi certains des problèmes profonds de son pays dans son discours annuel sur l’état de la nation devant le Parlement.
Mise en œuvre de réformes pour lutter contre la corruption
Au cours de son discours, il a fait référence aux élections de la fin de cette année, affirmant que son parti au pouvoir, le Congrès national africain, faisait des progrès malgré un chômage record, une crise de l’électricité et des allégations persistantes de corruption aux plus hauts niveaux qui ont même compromis Ramaphosa lui-même.
Le président Ramaphosa a déclaré que l’une des priorités de son administration était de mettre un terme à la corruption et à la captation de l’État. Il a déclaré : « Notre première priorité était de mettre un terme décisif à la captation de l’État, de démanteler les réseaux criminels au sein de l’État et de garantir que les auteurs de ces actes soient traduits en justice ». Cependant, il n’a pas donné de détails sur les mesures concrètes prises pour atteindre cet objectif. Il convient donc d’être prudent quant à la fiabilité de cette déclaration sans informations supplémentaires provenant de sources indépendantes.
Une défense du premier mandat de Ramaphosa
Le discours de Ramaphosa devant les législateurs était en grande partie une défense de son premier mandat à la tête du pays. Il a également cherché à défendre les 30 années de gouvernement de l’ANC, le parti historiquement au pouvoir en Afrique du Sud. Cependant, il convient de noter que plusieurs sondages suggèrent que l’ANC pourrait perdre sa majorité lors des élections de cette année, ce qui constituerait un tournant historique pour la politique sud-africaine.
Depuis la fin de l’apartheid en 1994, l’ANC a été au pouvoir, mais sa réputation s’est érodée au fil des ans et son soutien parmi les Sud-Africains a diminué. Ramaphosa a reconnu les défis économiques auxquels le pays est confronté, mais a maintenu que le pays était dans un meilleur état qu’il y a 30 ans. Cette affirmation doit également être vérifiée par des sources fiables, car elle ne fournit pas de données spécifiques pour appuyer cette déclaration.
Position de l’Afrique du Sud sur le conflit israélo-palestinien
Dans son discours, le président Ramaphosa a également abordé la question de la guerre en cours à Gaza. Il a renouvelé son appel au cessez-le-feu et a appelé à la création d’un État palestinien. Il a déclaré : « Nous saluons la décision de la Cour internationale de Justice selon laquelle Israël doit prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir les actes de génocide contre les Palestiniens. Et nous condamnons les meurtres de civils de tous bords ». Toutefois, il convient de noter que la position de l’Afrique du Sud sur le conflit israélo-palestinien n’est pas sans controverse et que des opinions divergentes existent au sein du pays.
En conclusion, le discours de Cyril Ramaphosa sur l’état de la nation est important pour comprendre les problèmes auxquels l’Afrique du Sud est confrontée et les efforts déployés par le gouvernement pour y remédier. Cependant, il est important de s’appuyer sur des informations vérifiées et indépendantes pour évaluer la véracité des déclarations et des engagements du président.