En Grèce, les neuf Égyptiens impliqués dans l’un des naufrages de migrants les plus meurtriers en Méditerranée ont été acquittés par la justice, suscitant des réactions contrastées.
Les faits du procès à Kalamata
- Le procès s’est tenu à Kalamata le 21 mai.
- La Cour a prononcé l’acquittement des neuf accusés.
- Les charges ont été abandonnées, malgré les chefs d’accusation lourds.
Les accusations et les enjeux
Les neuf Égyptiens étaient accusés d’appartenance à une organisation criminelle, d’homicide par négligence et d’avoir facilité l’entrée illégale de migrants sur le territoire grec, suite au naufrage de l’Adriana en juin 2023.
- L’affaire a impliqué un chalutier parti de Libye avec plus de 700 migrants à bord.
- Le naufrage a entraîné plus de 500 morts, faisant de cette tragédie l’un des plus meurtriers en Méditerranée.
- Seulement 104 migrants ont survécu, parmi lesquels figuraient les neuf Égyptiens acquittés.
Malgré les circonstances dramatiques, les neuf accusés ont exprimé leur joie à l’annonce de la décision de justice mettant fin à leur détention provisoire depuis onze mois.
Les réactions et les tensions
- Des défenseurs des droits de l’homme et des policiers se sont affrontés devant le tribunal de Kalamata avant le procès, soulignant les enjeux sociaux et politiques entourant ce drame humanitaire.
- Le débat sur la responsabilité des États et des individus dans la crise des migrants en Méditerranée reste vif, mettant en lumière les difficultés à trouver des solutions durables et humaines.
Cet acquittement soulève des débats sur la justice et la protection des droits des migrants, appelant à une réflexion plus approfondie sur les politiques migratoires et la solidarité internationale face à ces tragédies en mer.