Le procès des Panama Papers aboutit à la relaxe des 28 personnes impliquées, huit ans après la publication de l’enquête sur ce vaste réseau d’évasion fiscale.
Les prévenus relaxés
Tous les 28 prévenus, y compris les fondateurs du cabinet Mossack Fonseca, Ramon Fonseca et Jürgen Mossack, ont été relaxés. La justice a jugé que les preuves recueillies ne respectaient pas la chaîne de traçabilité, remettant en question leur authenticité et intégrité.
Création d’un réseau offshore
Selon les procureurs panaméens, Mossack Fonseca et ses associés ont mis en place un réseau de sociétés offshore pour dissimuler des fonds liés à des activités illégales, notamment dans le scandale de corruption « car wash » impliquant la société brésilienne Odebrecht. Cette affaire a entraîné des répercussions négatives sur la réputation internationale du Panama, incitant à renforcer les contrôles financiers.
- 140 responsables politiques et personnalités de premier plan ont été cités dans les Panama Papers.
- Les investigations portaient sur 11,5 millions de documents des archives de Mossack Fonseca.
- Le cabinet d’avocats a depuis fermé ses portes suite à cette affaire.
Relaxe et levée des mesures provisoires
La juge a conclu que les preuves présentées n’étaient pas suffisantes pour établir la responsabilité pénale des prévenus. Par conséquent, les mesures provisoires pesant sur eux ont été levées, mettant fin à cette longue procédure judiciaire.
Cet épilogue marque la fin d’une saga judiciaire complexe, mettant en lumière les enjeux de la lutte contre l’évasion fiscale à l’échelle mondiale.