L’accusation de complicité de la France dans le génocide rwandais de 1994 refait surface, trente ans après la tragédie qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes.
Des accusations qui persistent
La France est actuellement confrontée à des accusations de « complicité de fait » dans le génocide rwandais. Deux associations et une vingtaine de rescapés ont saisi le tribunal administratif de Paris, mettant en cause le soutien supposé de la France à un régime génocidaire. Les failles des opérations françaises Amaryllis et Turquoise, ainsi que l’abandon de civils sur les collines de Bisesero, sont également pointés du doigt.
Une décision attendue
La décision du tribunal administratif de Paris est très attendue, et devrait être rendue le 14 novembre prochain. Les requérants demandent des réparations financières conséquentes : 33 millions d’euros par personne physique et 21 millions par association. Cependant, le ministère des Armées soutient que le tribunal administratif n’est pas compétent pour juger cette affaire.
- Les accusations portées contre la France incluent un soutien à un régime génocidaire.
- Les opérations militaires françaises Amaryllis et Turquoise sont également pointées du doigt.
- Des réparations financières importantes sont réclamées par les requérants.
- Le ministère des Armées nie la compétence du tribunal administratif dans cette affaire.
Ces accusations ravivent les débats sur le rôle de la France et sa responsabilité supposée dans le génocide rwandais, une affaire qui reste un sujet sensible tant du point de vue politique que moral.