Suite à l’annonce du retrait de l’accord controversé sur l’expulsion des migrants conclu avec le Royaume-Uni, le Rwanda a déclaré que l’accord ne prévoit pas de remboursement des fonds déjà versés par Londres.
Rwanda : Pas de remboursement prévu pour les fonds versés par le Royaume-Uni
Arrivé au pouvoir après une victoire écrasante, le nouveau Premier Ministre britannique Keir Starmer a annoncé, samedi, l’abandon du plan controversé visant à expulser des demandeurs d’asile et migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni vers le Rwanda.
- Lors d’une interview à Kigali mardi, le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, Alain Mukuralinda, a déclaré que « l’accord que nous avons signé ne stipulait pas que nous devions restituer l’argent ».
- Le chef du parti travailliste a affirmé que le projet d’expulsion du précédent gouvernement conservateur était « mort et enterré », alors que Londres a déjà versé 280 millions d’euros à Kigali dans le cadre de ce plan depuis que l’ex-Premier ministre Boris Johnson l’a annoncé en avril 2022.
Keir Starmer entérine la fin du projet controversé
Le Premier Ministre britannique a donc mis un terme au plan qui suscitait de vives critiques, notamment concernant les droits des migrants et demandeurs d’asile. Cette décision intervient après une période de réévaluation des politiques migratoires du Royaume-Uni.
- Le Rwanda, de son côté, souligne que les fonds versés par Londres ne seront pas remboursés, conformément aux termes de l’accord initial. Cette position peut avoir des répercussions sur les relations entre les deux pays à l’avenir.
- Cette volte-face du gouvernement britannique marque un changement significatif dans sa politique migratoire et pourrait ouvrir la voie à de nouveaux dialogues et négociations avec ses partenaires internationaux.
En conclusion, l’abandon du plan d’expulsion des demandeurs d’asile et migrants vers le Rwanda par le nouveau Premier Ministre britannique signe la fin d’une initiative controversée. Les implications de cette décision restent à observer, alors que le Rwanda confirme que les fonds déjà versés ne seront pas remboursés.