Le nouvel Accord-cadre de coopération sur le Nil est entré en vigueur dimanche, malgré l’opposition de l’Égypte et du Soudan, deux pays fortement dépendants des eaux du Nil pour leurs ressources en eau.
Opposition de l’Égypte et du Soudan
Cet accord vise à établir une gestion équitable et durable du fleuve entre les pays riverains, dont l’**Éthiopie**, le **Rwanda** et la **Tanzanie**, qui ont déjà ratifié le texte. Cependant, l’Égypte et le Soudan, situés en aval, dénoncent un manque de garanties quant à la protection de leur approvisionnement en eau.
- L’**Égypte** et le Soudan expriment des inquiétudes quant à la sûreté de leurs ressources hydriques essentielles.
- Les tensions sont exacerbées avec l’**Éthiopie** depuis la construction du Grand Barrage de la Renaissance, que l’Égypte perçoit comme une menace directe pour son économie et son agriculture.
Création de la Commission du Nil
Le CFA (Comité des Experts) a mis en place une Commission du Nil dans le but de réguler l’utilisation des eaux partagées et d’éviter d’éventuels conflits. Malgré cela, pour l’**Égypte** et le **Soudan**, l’accord actuel ne protège pas suffisamment leurs intérêts vitaux liés au fleuve Nil.
- La Commission du Nil a pour mission de faciliter la coopération entre les pays riverains pour une gestion durable des eaux du Nil.
- Certains enjeux clés incluent la distribution équitable des ressources hydriques et la prévention des conflits liés à leur utilisation.
En conclusion, malgré l’entrée en vigueur de l’Accord-cadre de coopération sur le Nil, les divergences persistent entre les pays riverains, en particulier entre l’**Égypte**, le **Soudan** et l’**Éthiopie**. La question de la gestion des eaux du Nil reste un enjeu majeur de coopération et de tension dans la région.