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Abandon des charges contre 95 Libyens en Afrique du Sud

En Afrique du Sud, les autorités abandonnent les charges contre 95 ressortissants libyens arrêtés dans un camp militaire illégal. Les Libyens, entrés légalement pour des études, ont été accusés de formation militaire mais affirment suivre une formation en sécurité. Faute de preuves, les charges ont été abandonnées.
Un groupe de 95 Libyens voient les charges abandonnées en Afrique du Sud. Crée une illustration mettant en scène des personnes libérées, exprimant le soulagement et la joie. Utilise des éléments culturels ou des symboles africains pour refléter le contexte. Contraste entre l'incertitude passée et la liberté retrouvée.

En Afrique du Sud, les autorités ont annoncé l’abandon des charges contre 95 ressortissants libyens arrêtés le mois dernier dans un camp militaire illégal. L’information a été confirmée jeudi par des responsables judiciaires.

Des accusations abandonnées

Les 95 Libyens, entrés sur le territoire sud-africain avec des visas d’études, étaient accusés de suivre une formation militaire après la découverte d’armes et de munitions lors d’un raid sur le camp. Cependant, lors de leur première comparution devant le tribunal, les accusés ont affirmé qu’ils suivaient une formation en sécurité et non militaire. Faute de preuves suffisantes pour étayer les accusations, les charges ont été abandonnées. Monica Nyuswa, porte-parole de l’Autorité nationale des poursuites (ANP), a indiqué qu’une possible violation de la loi sur l’immigration était toujours sous enquête.

Expulsion imminente

Les 95 Libyens ont été remis aux autorités de l’immigration et devraient être expulsés vers la Libye dans les 48 heures. Soulagés par l’abandon des charges, ils ont réaffirmé que leur présence en Afrique du Sud était motivée uniquement par des raisons de sécurité. Les autorités sud-africaines poursuivent l’examen des circonstances entourant leur formation pour éclaircir les détails de cette affaire.

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