Un « nombre alarmant » de 400 chiens seraient morts au cours du mois dernier en Zambie après avoir mangé du maïs contaminé et les humains pourraient également être en danger, a déclaré le ministre de la Santé du pays. Elijah Muchima a annoncé qu’environ la moitié des 25 échantillons prélevés dans les minoteries contenaient des niveaux extrêmement élevés d’aflatoxines, une substance toxique produite par des champignons. Le maïs est l’aliment de base en Zambie et M. Muchima a déclaré que les résultats des tests étaient « très préoccupants en raison des nombreuses implications sanitaires pour [la] population ».
Alerte aux aflatoxines en Zambie
- Les aflatoxines peuvent entraîner un cancer du foie chez les humains, selon l’OMS.
- Diamond TV a révélé que des dizaines de chiens étaient décédés après avoir ingéré du maïs contaminé.
Enquête et actions entreprises
- Les autorités ont prélevé des échantillons dans 10 minoteries pour des investigations approfondies.
- Les lots de farine de maïs suspectés ont été rappelés par les autorités et des mesures de saisie prises.
- Les effets du maïs contaminé sur la santé publique sont en cours d’évaluation par l’Institut national de santé publique de Zambie.
Le ministère de la Santé n’a rapporté aucun décès humain lié au maïs contaminé pour le moment. Cependant, des analyses sont en cours pour évaluer l’impact sur la population.
Impacts de la sécheresse et actions prises
- La sécheresse en Zambie a aggravé la présence d’aflatoxines, selon les déclarations du ministre de la Santé.
- Des mesures de surveillance nationale ont été renforcées pour contrôler la qualité des produits à base de maïs.
Réactions et efforts pour assurer la sécurité alimentaire
- L’Association des meuniers de Zambie travaille à résoudre le problème et à garantir la sécurité des consommateurs.
- Les autorités zambiennes sont engagées dans une enquête approfondie pour identifier la source des céréales contaminées.
- Des actions vigoureuses sont menées pour intensifier les contrôles qualité et protéger la population contre les aflatoxines.
La situation fait réagir la société civile zambienne, exigeant plus de transparence de la part du gouvernement quant aux marques de farine de maïs incriminées.